L’amende infligée par la Commission Européenne à X (ex-Twitter) a provoqué une éruption de colère chez Elon Musk, son propriétaire : depuis ce vendredi 5 décembre, le propriétaire de X se répand en attaques d’une violence sans limite à l’égard de l’Union Européenne qu’il accuse de tuer la liberté d’expression. Ce déversement de haine se produit conjointement avec la publication de la Stratégie Nationale de Sécurité américaine, accessible depuis le site de la Maison Blanche.
Comment expliquer la faiblesse des réactions des Etats Membres, alors qu’en janvier dernier, ils avaient été prompts à dénoncer l’ingérence d’Elon Musk dans les affaires européennes lorsqu’il avait affiché son soutien à l’AfD, le parti d’extrême-droite allemand ?
Dans ce post, je voudrais vous proposer quelques clés de lecture que vous pourrez à loisir rejeter, critiquer ou amender.
En revanche, ces deux conceptions antagonistes de la liberté d’expression ne feront pas l’objet de ce billet: c’est trop compliqué pour moi et c’est le travail des philosophes.

